18septembre 2016 22:18 Bertrand Blanc. 0. ( 0) Suite et fin de l’incroyable affaire « Afida Turner ». Pour ceux qui débarqueraient à peine, cette dernière a laissé entrevoir son intimité sur le plateau du Mad Mag de NRJ12. Comment ? En décroisant les jambes alors qu’elle ne portait pas de culotte et s’était assise sur le
Emplifi est une plateforme d’expérience client unifiée qui réunit marketing, commerce, et service client. Elle compte plus de 7 000 marques clientes. Nous avons interviewé Damien Landesmann, son Vice-Président EMEA Emplifi en quelques mots ? Emplifi est né de la fusion entre Astute et Socialbakers. Elle devient la principale plateforme de CX unifiée qui rassemble le marketing, l’assistance et le commerce pour aider les entreprises à combler le fossé de l’expérience client. Face au changement constant du comportement des clients et de leurs attentes, croissantes, sur tous les canaux, les marques ont besoin d’une approche unifiée de gestion de l’expérience client. Aujourd’hui, les clients optent pour le confort et la vitesse instantanée. Nous pensons que la technologie permet aux marques de proposer une expérience client rapide, empathique, pratique et efficace sans sacrifier la "touche personnelle". Le service Social Commerce Cloud d'Emplifi est l'un de ces outils qui fournit une plate-forme CX unifiée pour synchroniser l'activité de commerce social sur toutes les plates-formes, et inclut les fonctionnalités de la récente acquisition de Go Instore, une entreprise qui a révolutionné l'expérience d'achat en direct pour les marques et les clients. La plateforme Go Instore permet le commerce en direct en mettant en relation les clients en ligne avec des experts en produits en magasin à l'aide d'une vidéo HD immersive en direct. Quel est votre positionnement sur le marché, notamment le marché du social marketing cloud et du marketing cloud déjà bien occupé ? Emplifi Social Commerce Cloud est une solution inédite dans le secteur, la plateforme se compose de trois solutions cloud un Social Marketing Cloud, qui est un outil de marketing sur les médias sociaux de bout en bout permettant aux marques d'amplifier les expériences significatives à l'échelle ; un Social Commerce Cloud, qui aide les marques à convertir les adeptes en clients en proposant des expériences d'achat instantanées nativement au sein de boutiques sociales populaires telles que Facebook et Instagram ; et un Service Cloud, qui permet aux marques de proposer un service client omnicanal à l'échelle sans sacrifier la touche personnelle grâce à l'automatisation et à l'IA. Social commerce quel potentiel ? Et quid du live shopping ? Les derniers rapports des analystes du secteur prévoient que le chiffre d'affaires du commerce social de détail augmentera de 35 % cette année aux États-Unis spécifiquement, pour atteindre plus de 36 milliards de dollars de ventes d'ici la fin de 2021. Ce chiffre devrait atteindre près de 79 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années. Aujourd'hui plus que jamais, les marques doivent être en mesure de proposer des expériences d'achat en livestream, ainsi que de fournir des solutions autonomes de livestream pour leur permettre de créer des expériences de connexion et de conversion plus rapides pour leurs publics. La vidéo en direct peut être utilisée pour fournir aux clients un certain nombre de services personnalisés, notamment des sessions de stylistes virtuels, de conseillers de mode, d'experts en produits ou de vendeurs - ou l'utiliser pour accueillir des événements vidéo en streaming un à plusieurs depuis votre propre site web ou via des plateformes sociales telles que Facebook et Instagram pour des lancements de produits, des campagnes saisonnières ou des promotions de marketing d'influence. Comment un fan devient client ? La vision d'Emplifi est d'améliorer l'expérience du client tout au long de son parcours et sur plusieurs canaux. Bien que chaque entreprise et chaque marque soit différente, il y a quelques considérations qui s'appliquent à tous les cas. Il est important d'avoir une vision et une stratégie de ce que vous essayez d'atteindre. Vous devez également avoir une idée précise de votre public et optimiser votre site Web et vos canaux de médias sociaux en conséquence. Pour en venir au point suivant, afin d'utiliser au mieux la vente sociale, étudiez comment les plateformes peuvent vous aider à atteindre directement vos consommateurs, que ce soit avec des influenceurs, des publicités payantes, la promotion de produits, etc. Ensuite, comme pour toute chose, soyez attentif à ce qui fonctionne et à ce qui ne fonctionne pas, et adaptez-le en conséquence, car c'est ainsi que vous construirez un public fidèle et une base de fans. Un cas client ? Mercedes-Benz MBUSA est l'un de nos clients aux États-Unis. Il s'est efforcé d'atténuer les difficultés rencontrées par ses clients pour améliorer leur expérience en ligne. Ils ont relancé leur site web mais ont remarqué que le configurateur " créé ton propre véhicules "n'était pas aussi simple à utiliser qu'ils l'avaient imaginé. MBUSA utilise la technologie d'enquête par interception d'Emplifi, qui demande à une sélection aléatoire de ses clients de répondre à une enquête sur la convivialité du site. Les clients qui acceptent sont interrogés lorsqu'ils quittent le site. Les résultats de l'enquête, les évaluations ainsi que les commentaires sont instantanément disponibles pour examen sur un tableau de bord. Les développeurs de MBUSA ont alors pu résoudre les problèmes liés à l'outil de configuration et constater, grâce aux commentaires des clients, que les visiteurs avaient une meilleure expérience du site. En fin de compte, Mercedes-Benz est un véhicule de luxe qui offre confort et technologie haut de gamme, et le constructeur automobile voulait s'assurer que les utilisateurs en ligne vivaient une expérience similaire.
AUBOUT DE L’ENQUÊTE La fin du crime parfait Affaire Flactif La preuve par le sang ce soir vous regarderez gratuitement et en bonne qualité le nouvel épisode de la plus grande
Drôles de vies que celle des criminels. Drôles de modes que celle des séries documentaires consacrées à ces derniers. Pourtant, Netflix regorge désormais de programmes inédits qui reviennent sur des affaires criminelles et racontent l'histoire de meurtriers, malfaiteurs ou kidnappeurs en tout genre. Forcément, elles attisent la curiosité ; tenter de déchiffrer les codes d'individus malades excite. Suivre les enquêtes, parfois non résolues, chercher à les résoudre nous-même... C'est le pouvoir de fascination des faits divers. Un peu comme les polars. "Il n'y a pas de honte à aimer les faits divers", clamait déjà Mara Goyet, auteure de Sous le charme du fait divers, en 2016, au micro d'Europe 1. Voici donc, selon GQ, les meilleures séries documentaires inspirées de crimes réels à voir sur F**k With Cats Un tueur trop viralRègle numéro 1 sur Internet on ne déconne pas avec les chats. La vidéo qui a déclenché la furie des internautes un inconnu, le visage dissimulé sous une capuche, trucide deux chatons. Dès lors, une horde de geek justiciers sous pseudo décide de mener l'enquête et de retrouver le coupable sadique. Devant l'intérêt grandissant du public digitalisé qui le traque, le criminel avide de gloire publie des vidéos et images de plus en plus violentes, jusqu'à commettre un meurtre. Aussi, la série documentaire des producteurs de The Imposter et Silk Road interroge sur la responsabilité des internautes et des réseaux sociaux qui ont pourtant permis à la police d'arrêter Luka Rocco a MurdererLa caméra tremble alors que Steven Avery fait son retour au bercail. L'immersion, directement. Voici une affaire criminelle américaine édifiante dont personne n'a parlé. Making a Murderer, thriller documentaire filmé sur plus de 10 ans au coeur de l'Amérique profonde, raconte l'histoire d'un homme innocenté grâce à son ADN et qui, alors qu'il lutte pour dénoncer la corruption des autorités locales, se retrouve le principal suspect d'un nouveau crime macabre. Il a purgé 18 ans pour un crime qu'il n'a pas commis. Réalisée par Laura Ricciardi et Moira Demos, cette série documentaire américaine montre l'importance de la réputation dans une affaire criminelle renversante aux enjeux énormes et où la vérité peine à être Bundy Autoportrait d'un tueur“Je ne suis pas un animal, et je ne suis pas cinglé… Je suis une personne normale.” Il est resté caché pendant des années, aux yeux de tous, aidé par sa personnalité et son charisme, loin du stéréotype qu'on se fait du tueur en série. Ted Bundy a assassiné sauvagement plus de 30 femmes avant d'être arrêté en 1978. Ce documentaire diffusé trente ans jour pour jour après l'exécution de Theodore Robert Bundy aux États-Unis pénètre dans l'esprit dérangé du tueur idolâtré par la gent féminine américaine. Pour l'anecdote après la diffusion du documentaire, Netflix a dû mettre en garde ses utilisateurs ; “Beaucoup parlent du présumé sex-appeal de Ted Bundy. Nous voudrions tous vous rappeler qu’il y a des milliers de beaux hommes dans le monde et que la quasi-totalité d’entre eux ne sont pas des tueurs en série condamnés.” À regarder aussi Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile de Joe Berlinger, la version “romancée” du portrait de celui qu'on a baptisé le “Jack l'Éventreur américain” ici interprété par un Zac Efron méconnaissable.Les génies du malEn anglais, Evil Genius the True Story of America's Most Diabolical Bank Heist. Ou la mort de Brian Douglas Wells, une affaire connue sous le nom du casse du "pizza bomber". Le pitch de départ "Cette histoire de crime réel débute par l'horrible mort d'un livreur de pizza braquant une banque avec une bombe autour du cou. À partir de là , tout devient plus étrange." Au début du documentaire réalisé par Barbara Schroeder et Trey Borzillieri, un livreur de pizza explose, littéralement, après un braquage en Pennsylvanie, dix minutes avant l'arrivée de l'équipe de déminage. Reste à savoir le degré d'implication de l'homme dans toute cette affaire. Les questions alors a-t-il été forcé de braquer la banque par quelqu'un ? A-t-il été pris en otage pour commettre le crime ? L'histoire s'est passée en 2003 à Erie, en Pennsylvanie. Ce vol qui a mal tourné et cette exécution publique terrifiante ont capté l’attention du pays. Dans la foulée, une étrange bande de collectionneurs du Midwest, de parias et de hors-la-loi ont joué au chat et à la souris avec le FBI. Par la suite, un cerveau d’âge moyen du nom de Marjorie Diehl-Armstrong — autrefois une beauté de la ville, aujourd’hui une femme aux prises avec une maladie mentale — a été arrêté. C'est elle, ou plutôt un enregistrement de sa voix, qui introduit le documentaire ; "Je ne veux pas que ton film soit un échec. Je ne suis pas un génie du mal cupide qui voulait qu'un homme braque une banque pour moi. Je n'ai rien à voir avec le satané crime !" Cette affaire criminelle extraordinaire est récitée en quatre parties. Obsédé par la personnalité de Marjorie Diehl-Armstrong, le co-réalisateur Trey Borzillieri a, pour mieux comprendre la mort de Brian Wells, échangé avec elle par écrit et par téléphone pendant plus de dix fait partie des séries documentaires inspirées de crimes réels les plus vues sur Netflix. Et forcément, c'est la série documentaire criminelle dont on a le plus entendu parler en France, puisqu'elle raconte l'histoire du petit Grégory ; une affaire de 1984 très largement médiatisée dite "l'affaire Grégory Villemin" ou "l'affaire du petit Grégory". Pour rappel le 16 octobre 1984, en fin d'après-midi, Christine Villemin signale la disparition de son fils de quatre ans, Grégory, du domicile familial, à Lépanges-sur-Vologne, dans le département des Vosges. C'est le départ du plus célèbre des faits divers français. Surtout, une histoire sans fin qui, depuis 30 ans, continue d'obséder. Le premier épisode annonce la couleur la découverte du corps d'un enfant dans une rivière, des secrets de famille et une première piste pour la police, qui suit la trace d'un corbeau qui a adressé de nombreuses menaces aux parents de la victime. Sur cinq épisodes bien ficelés, on découvre des secrets de famille qui tournent à la haine, un engrenage infernal où les errances judiciaires alimentent toutes les rumeurs et où la folie médiatique peut pousser au disparition de Maddie McCannC'est l'affaire de disparition d'enfant la plus médiatisée de l'histoire britannique, qui a secoué le monde entier. "Si vous détenez toute information sur Madeleine McCann, veuillez contacter la police métropolitaine au Royaume-Uni, la police judiciaire au Portugal." Le ton est donné, noir sur blanc, d'entrée de jeu. Elle n'a toujours pas été retrouvée à ce jour. Arrive ensuite le flash info "La police portugaise recherche une britannique de trois ans dont on pense qu'elle a été enlevée dans son lit. Madeleine McCann était en vacances en famille dans un complexe d'appartements de l'Algarve. Ses parents étaient en train de dîner non loin et ils ont constaté sa disparition en vérifiant sa chambre." Et déjà , ça fait froid dans le dos. Pour rappel, la fillette blonde née le 12 mai 2003, à Leicester, a disparu le 3 mai 2017 à Praia da Luz, en Algarve au Portugal. Problème souligné dans les quelques secondes qui suivent ces premières informations contextuelles "un enfant ne disparaît pas de son lit comme ça, en pleine nuit". L'Épisode 1 s'appelle "Pour la vérité". La vérité justement, personne ne la connait. Alors, la série documentaire revient, en huit épisodes d'environ une heure, sur l'enquête de grande envergure conduite par la police portugaise et Scotland Yard, documents audiovisuels et témoignages à l' Wild CountryIl faut le voir pour le croire. Le documentaire Wild Wild Country raconte la construction dans les années 1980 d'une cité utopique dans le désert de l'Oregon, aux États-Unis, par les membres d'une secte menée par Bhagwan Shree Rajneesh, gourou le plus controversé du monde. Il relate le conflit entre la communauté et la population locale qui dégénère en scandale national et au passage, la première attaque bioterroriste de l'histoire des États-Unis et la plus grande affaire d'écoutes illégales jamais découverte. Très documentée, la série des cinéastes Chapman Way et Maclain Way The Battered Bastards of Baseball gagne en intensité et en intérêt au fil des épisodes en donnant la parole aux différents acteurs de cette étrange période qui a marqué à jamais la petite ville d’Antelope et continue d’inspirer les adeptes du gourou surnommé “Osho” à travers le monde.
RegardezReplay Affaire Gregory : une enquête sans fin du 04/10/2021 : Affaire Gregory : une enquête sans fin. Regardez en replay TV les programmes (film, séries tv, émissions, sport, ) des principales chaînes (TF1, France 2, M6,
Réservé aux abonnés Publié le 04/05/2022 à 1808, Mis à jour le 04/05/2022 à 2145 Un portrait de Delphine Jubillar, des bougies et des fleurs devant la maison de la famille, à Cagnac-les-Mines Tarn, le 18 janvier 2022. Batard Patrick/Batard Patrick/ABACA RÉCIT - Où est Delphine Jubillar, disparue en pleine nuit, à la fin de l’année 2020? Son corps n’a pas été retrouvé et, alors que les preuves d’un meurtre manquent, son mari, Cédric, est aujourd’hui en détention provisoire. Qui aurait cru qu’un fait divers aussi anodin et commençant si simplement aurait pu déchaîner à ce point les passions? Nous sommes en plein confinement, quelques jours avant Noël 2020, et une femme disparaît. Par une froide soirée d’hiver, une jeune infirmière de 33 ans serait sortie de chez elle pour promener ses deux chiens aux alentours de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Elle n’est jamais revenue. Le lendemain de sa disparition, lorsque les quelque 2000 âmes du petit village tarnais s’éveillent, c’est l’effroi et la stupeur qui donc pouvait en vouloir à Delphine Jubillar, une mère de famille irréprochable? Que s’est-il passé durant cette nuit du 15 au 16 décembre 2020? A-t-elle été enlevée? Tuée? Séquestrée? Ou a-t-elle décidé de tout plaquer sans laisser de trace, abandonnant mari et enfants?À lire aussiDans la famille, certains disaient que Delphine méritait mieux que Cédric» les confidences au Figaro de la cousine de Delphine JubillarC’est son époux, Cédric Jubillar, qui a prévenu les gendarmes. Réveillé vers 4 heures du matin par les pleurs de la benjamine, il s’est alarmé en découvrant le lit conjugal à moitié vide. Il a… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous
Relancéedepuis un mois, l'affaire Grégory a pris un nouveau tour dramatique avec la mort, probablement un suicide, mardi soir au Mans de Jean-Michel Lambert, 65 ans, premier juge chargé en 1984 d'instruire cette affaire devenue un des plus grands fiascos de l'histoire judiciaire en France.Le corps a été découvert mardi vers 19H00 à son domicile du Mans, a
"Le HuffPost" a vu en avant-première le documentaire Netflix qui revient sur l'affaire DSK, du Sofitel au Carlton, et dans lequel s'expriment Nafissatou Diallo et Tristane Banon notamment. Netflix Le documentaire "Chambre 2806" de Netflix sur l'affaire DSK, du Sofitel au Carlton, sera disponible le 7 décembre 2020 Netflix AFFAIRE DSK - Le 14 mai 2011, Dominique Strauss-Kahn est arrêté par la police new-yorkaise. Alors président du FMI et en solide place dans la course à l’élection présidentielle 2012, DSK est accusé par Nafissatou Diallo, femme de chambre de l’hôtel Sofitel, “d’agression sexuelle” et de “tentative de viol” selon les chefs d’accusation de l’époque. Neuf ans plus tard, Netflix consacre une série documentaire à cette affaire médiatique retentissante, réalisée par le cinéaste Jalil Lespert et produite par l’agence Capa. Le HuffPost a pu visionner en avant-première les 4 épisodes d’une heure de cette série intitulée “Chambre 2806 l’affaire DSK”, fruit d’un travail de près de 2 ans et demi, qui sera disponible pour les quelque 195 millions d’abonnés de la plateforme de streaming le lundi 7 décembre prochain. “L’affaire DSK, ou plutôt les affaires DSK ont eu un retentissement international et vont bien au-delà d’un fait divers. Elles touchent plusieurs sujets de société, des thématiques qui restent d’actualité. C’est une sorte de MeToo avant l’heure, avec des témoignages de femmes, exceptionnels pour l’époque, qui font figure de précurseurs”, explique d’entrée le producteur Philippe Levasseur et directeur général de Capa Presse, rencontré par Le HuffPost à quelques jours de la sortie de la série. Le déroulé des affaires DSK Les quatre épisodes du documentaire, tournés entre avril 2019 et l’automne 2020, retracent en effet bien plus que l’affaire centrale du Sofitel, survenue en mai 2011. Ils reviennent en 2008, alors que Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI et parmi les hommes politiques les plus puissants du monde, est la cible d’une enquête pour népotisme dans le cadre de relations intimes avec une subordonnée, Piroska Nagy. Puis ils déroulent l’affaire de la “suite 2806” pour laquelle DSK sera poursuivi pour sept chefs d’accusation, dont ceux d’acte sexuel criminel, de tentative de viol, d’abus sexuel et de séquestration. Celui qui a toujours plaidé non coupable verra finalement le juge abandonner les poursuites à la demande du procureur après trois mois d’enquête. Avant qu’un accord financier conclu avec Nafissatou Diallo ne mette fin à toutes les procédures engagées au civil. Le documentaire revient aussi sur le témoignage de Tristane Banon, “l’autre affaire DSK” comme l’ont qualifié les médias à l’époque. Alors qu’éclatent les révélations du Sofitel, les accusations de la romancière et journaliste refont surface. Au début du mois de juillet 2011, Tristane Banon porte plainte pour tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn pour des faits remontant à février 2003. Une plainte classée sans suite, car les faits sont prescrits. Le quatrième épisode évoque lui l’affaire du Carlton de Lille, dans laquelle des prostituées font état de relations sexuelles violentes avec Dominique Strauss-Kahn lors de soirées organisées par un chargé des relations publiques du Carlton et son ami Dominique Alderweireld dit “Dodo la Saumure”. Bien conscients que toute cette suite d’affaires “aussi médiatique que sociétale” comporte encore “beaucoup de zones d’ombre, d’interrogations et suscite des fantasmes”, Jalil Lespert et le producteur de la série assurent avoir voulu analyser ce “cas fascinant” avec du recul et de la perspective. Mais aussi “apporter de nouveaux témoignages” pour “remettre des faits d’équerre”. Nafissatou Diallo, un “moment improvisé” S’il n’y a pas à proprement parler de révélations sur les affaires DSK dans cette série documentaire, la liste des intervenants est indéniablement riche. Parmi les témoignages les plus marquants, il y a évidemment celui de Nafissatou Diallo qui, neuf ans après les faits, revient sur le déroulé de l’agression dont elle dit avoir été victime avec des détails glaçants. “Ce n’était pourtant pas écrit que Nafissatou Diallo s’exprimerait”, assure au HuffPost Philippe Levasseur. “Évidemment qu’on a tenté par tous les moyens de la convaincre du bien fondé de notre demande, mais ça a mis du temps”. Netflix Nafissatou Diallo témoigne devant la caméra du documentaire "Chambre 2806 l'affaire de DSK" sur Netflix Netflix La rencontre avec l’ancienne femme de chambre, aujourd’hui âgée de 41 ans, s’est finalement faite quelques jours à peine avant que Jalil Lespert quitte New York après les derniers jours de tournage de la fameuse suite 2806 au tribunal, en passant par Rikers Island. “Un moment très particulier qui s’est quasiment improvisé”, raconte le réalisateur qui se souvient avoir fait face à “quelqu’un de très discret et impressionné, qui aspire plutôt à l’anonymat, mais sentait qu’elle avait besoin de parler pour aider les autres.” Si à plusieurs reprises, Nafissatou Diallo laisse couler des larmes ou s’interrompt d’un “je n’ai pas envie de parler”, elle reprend finalement le fil et confie face à la caméra “Plus je parle, mieux je me sens. Je m’en défais, même si ça ne s’en va jamais vraiment.” La Française Tristane Banon intervient aussi à l’écran. On la retrouve notamment avec une séquence d’archives stupéfiante, tirée de son passage dans l’émission “93 Faubourg Saint-Honoré” de Thierry Ardisson en 2007. Alors qu’elle raconte avoir été victime d’une agression sexuelle, les invités s’esclaffent - exemple criant de la médiocre prise en compte de la parole des femmes à l’époque. Le dernier épisode comprend également le témoignage fort de Mounia R., l’une des prostituées du Carlton. Des enquêteurs jusque là “tenus au secret” “Il y a évidemment des versions très contradictoires dans cette affaire, donc notre règle dès le début a été d’avoir le panel le plus large possible dans une volonté d’équité”, précise le producteur de la série documentaire. Suivent alors les témoignages des enquêteurs américains qui étaient en charge de l’affaire. “Eux n’avaient jamais parlé, parce qu’ils étaient tenus au secret. Mais on est arrivés au moment où ils avaient retrouvé une liberté de parole parce que l’un est à la retraite, l’autre devenu détective privé”. L’ancien chef adjoint de la police de New York, Michael Osgood, se souvient d’une Nafissatou Diallo “convaincante et cohérente” dans ses interrogatoires, et assure que “la thèse du rapport consenti ne fait pas le poids”. L’enquêteur au bureau du procureur de l’époque, Robert Mooney, qualifie à l’inverse la femme de chambre “d’arnaqueuse” qui aurait voulu “soutirer de l’argent à DSK”. Sans oublier des journalistes l’Américain Edward Jay Epstein, auteur d’une longue enquête qui avait relancé l’hypothèse d’un complot politique contre l’ex-patron du FMI ou la Française Raphaëlle Bacqué, grand-reporter au journal Le Monde et co-autrice du livre à charge “Les Strauss-Kahn” avec Ariane Chemin. Netflix Jalil Lespert a tourné des images dans la suite 2806 du Sofitel de New York pour le documentaire de Netflix Netflix Lorsqu’on l’interroge sur ceux qui ont été les plus difficiles à convaincre, Philippe Levasseur évoque les hommes et femmes politiques. “On avait imaginé que les politiques français accepteraient plus de s’exprimer. Le tabou est encore fort dans la classe politique française Nicolas Sarkozy, François Hollande et le cercle politique de DSK à l’époque, tous ont refusé”, détaille-t-il. Reste donc Jack Lang, Elizabeth Guigou et Laurent Azoulai, qui reviennent sur “le cataclysme politique” qu’aura causé la chute de DSK au PS, alors qu’il s’apprêtait à déclarer sa candidature à la présidentielle. Anne Sinclair, qui partageait la vie de Dominique Strauss-Khan jusqu’à août 2012, apparaît dans plusieurs épisodes. Celle qui a été la directrice éditoriale du HuffPost à son lancement, n’a pas donné suite aux sollicitations de la production. Et Dominique Strauss-Kahn dans tout ça? Un simple panneau de texte à la toute fin du dernier épisode précise que “DSK a refusé [leur] demande d’interview”. Pourtant, les producteurs et le réalisateur ont été à plusieurs reprises en contact avec le principal intéressé et son entourage “On a notamment parlé au téléphone avec lui. Jusqu’au bout, on lui a proposé de s’exprimer. Il a hésité, puis refusé”. “Mais on a très vite compris que sa version sur cette affaire n’avait pas changé et que sa parole avait déjà été entendue”, soutiennent-ils. Les avocats américains de DSK, Ben Brafman et William Taylor, puis son avocat français Richard Malka à l’époque de l’affaire du Carlton, sont eux interviewés. Une perspective nouvelle Pour Jalil Lespert, une bonne majorité des témoins rencontrés au cours des 18 mois passés sur le tournage en France ou aux États-Unis “ressentaient le besoin de clore le débat” avec ce documentaire. Pour le spectateur, pas sûr que le résultat soit le même tant ces 4 heures de visionnage mêlent une diversité de points de vue sur une affaire toujours aussi complexe. “Pourquoi un homme aussi intelligent, brillant, ambitieux, avec une carrière politique parfaite, s’effondre et se jette presque dans le vide? Parce que, quelle que soit sa qualification judiciaire, un acte est commis et précipite sa chute. C’est un mystère psychologique”, se questionne encore le producteur Philippe Levasseur. Mais neuf ans plus tard, “Chambre 2806 l’affaire DSK” a le mérite d’apporter un éclairage nouveau sur cette affaire et surtout sur sa place dans notre société contemporaine. “C’était d’autant plus intéressant de s’intéresser au cas DSK dans notre ère post-MeToo, parce que le monde a changé depuis”, assure le réalisateur qu’on ne peut contredire tant certains propos ou scènes redécouverts dans ce documentaire semblent d’une autre époque. “D’ailleurs en démarrant cette série, on avait nous-même sous-estimé cela”, poursuit le producteur. “Les manifestations des femmes de chambre et de mouvements féministes à New York, l’intervention des Femen lors du procès du Carlton de Lille... Cette affaire est bien plus qu’un fait divers, c’est aussi une histoire de la libération de la parole des femmes”. À voir également sur Le HuffPost Dupond-Moretti se voit reprocher son “silence” sur les violences conjugales
Selonnos confrères de Sudin fo , Netflix serait également en train de travailler sur un docu-série mettant en lumière des pistes non exploitées de l'enquête. Fin de l'année dernière, une société de production basée à Londres serait venue tourner sur les lieux emblématiques de l'affaire Dutroux, à savoir en province de Luxembourg
48. Affaire de "la dépeceuse de Tours" Françoise Gendron et Sylvie Reviriego, une amité devenue fatale Le 13 décembre 1988, deux sacs poubelle sont retrouvés sur le parking de l'hôpital Trousseau, à Tours. À l'intérieur, les morceaux d'un corps de femme... Le lendemain, un troisième sac est découvert avec cette fois-ci, un bassin. L'énigme est totale et l'identification est complexe la tête manque. Quatre jours plus tard, les policiers reçoivent un appel anonyme. Au téléphone, la voix dit que la défunte pourrait être Françoise Gendron, une mère célibataire de 38 ans. L'ADN est formel, il s'agit bien de la victime.. mais qu'est-il arrivé à cette femme, a priori sans problèmes ? La voix du crime de cet épisode consacré à l'affaire de la "dépeceuse de Tours", de son vrai nom Sylvie Reviriego, est Me Jean-Michel Sieklucki. Il était l'avocat du fils de Françoise Gendron, la victime, et raconte comment ce crime de dépeçage a marqué sa carrière au micro de Jean-Alphonse Richard.
AffaireGrégory: le corbeau visé par une enquête aurait menacé d’autres magistrats Société L'auteur de lettres anonymes adressées en 2017 et 2018 au procureur en charge de
Pixels Vie en ligne La diffusion d’un nouveau documentaire sur l’affaire a provoqué un afflux de nouveaux membres dans les nombreux groupes Facebook consacrés à l’affaire du petit Grégory ». Plus 100, plus 200, plus 300 membres ces derniers jours depuis le début de la diffusion sur Netflix fin novembre de la série documentaire Grégory, qui revient sur l’enlèvement et l’assassinat de Grégory Villemin, 4 ans, en 1984, les groupes Facebook consacrés à l’affaire connaissent une seconde jeunesse – la plupart ont été créés il y a deux ans, lors d’un précédent rebondissement du dossier. Trente-cinq ans après l’enlèvement et le meurtre de Grégory Villemin, puis l’assassinat de Bernard Laroche, suspecté du crime mais remis en liberté, par le père du petit garçon, enquêteurs amateurs, anciens protagonistes et simples curieux se retrouvent désormais en ligne, dans ces groupes de discussion Facebook. Lire aussi Grégory » en cinq volets, un retour sur l’ Affaire » de la Vologne Aussi longtemps après les faits, et dans ce dossier particulièrement complexe et dont seule une infime partie des éléments a été numérisée, les chances pour de simples internautes de découvrir des éléments nouveaux semblent pourtant nulles. Les participants à ces groupes partagent documents judiciaires, photographies de famille, extraits de témoignages ou d’émissions télévisées consacrées au dossier… Mais surtout leur intime conviction » que le coupable, le complice, le corbeau est tel ou tel membre de la famille. Des enregistrements de la voix du corbeau », le ou les anonymes qui avaient harcelé la famille Villemin par téléphone puis par courrier avant de revendiquer l’assassinat de l’enfant, sont disponibles sur YouTube ; sous les images, des dizaines d’internautes sont certains d’avoir reconnu la voix, dans une longue litanie de prénoms appartenant à un Villemin ou un Laroche, sans apporter d’autre preuve que leur certitude. Et parmi les certitudes » des inscrits, la théorie d’une culpabilité ou d’une complicité de Christine Villemin, la mère du petit Grégory, est parmi celles qui reviennent le plus fréquemment. Peu importe que CV », comme on l’appelle entre tenants de cette thèse, ait été totalement mise hors de cause par un non-lieu d’ampleur exceptionnelle, s’appuyant sur des éléments matériels prouvant, sans l’ombre d’un doute, son innocence. Trente-cinq ans après les faits, le spectre de la mère infanticide continue de hanter des groupes de discussion qui veulent absolument voir dans ce crime celui de sa mère. Certains groupes sont même explicitement consacrés à la culpabilité de la mère de Grégory Villemin, comme celui évoquant une affaire d’Etat », et un sombre complot qui aurait couvert Christine Villemin, succube diabolique » qui aurait tout fait de A à Z ». Des schémas approximatifs rayés de rouge y expliquent, sans second degré, que résoudre l’affaire Grégory est d’une facilité enfantine ». La thèse d’une implication de CV » est aussi entretenue sur Facebook par plusieurs protagonistes du dossier, à commencer par un homme et une femme qui ont fermement soutenu cette hypothèse à l’époque la journaliste Marie-France Bezzina-Lefèvre, qui avec son mari, Jean-Michel, couvraient à l’époque le dossier pour une dizaine de journaux, et Jacques Corazzi, à l’époque commissaire au SRPJ qui reprendra l’enquête lorsque la gendarmerie en sera dessaisie. Les deux journalistes et le policier ont défendu pendant des décennies la thèse de la mère infanticide, et continuent de le faire aujourd’hui. Notamment au sein d’un groupe Facebook intitulé Bernard Laroche innocent », créé par M. Corazzi en 2011 et alimenté très régulièrement par Mme Bezzina-Lefèvre, qui n’hésite pas non plus à interpeller avec véhémence des participants à d’autres groupes, rejouant encore et toujours la division entre pro » et anti » Villemin. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Les obsédés de l’affaire Grégory Présomption d’innocence et chartes internes D’autres groupes tentent de maintenir, tant bien que mal, un semblant de civilité ou le respect de la présomption d’innocence. Affaire Grégory, la vérité pour bientôt ? » ou L’affaire Grégory Villemin – L’essentiel » demandent ainsi aux nouveaux entrants de s’engager à respecter les règles du groupe et à discuter de manière argumentée et polie. Ce dernier groupe applique également une charte de modération stricte, qui interdit notamment d’échanger sur la culpabilité, ou pas, des protagonistes ». D’autres, comme un groupe baptisé Murielle Bolle et les autres », vont plus loin, en appelant à se souvenir que les protagonistes de l’affaire, à commencer par la jeune femme dont le témoignage accablait Bernard Laroche avant qu’elle ne se rétracte, restent tous des êtres humains. Ces rappels à la raison ne semblent pas peser bien lourd face à des internautes qui semblent convaincus qu’ils peuvent, des années plus tard, résoudre l’énigme de la Vologne ». Le plus souvent en prenant pour point de départ la culpabilité d’un protagoniste certains groupes demandent ainsi à tout nouveau membre de répondre à des questions portant sur leur vision de l’affaire, comme le degré de complicité ou de culpabilité présumée de Murielle Bolle. Dans certains groupes, la rhétorique complotiste joue à plein – une version piratée du documentaire de Netflix y est ainsi présentée comme à télécharger avant censure ». Mais au-delà des convictions, ces groupes s’appuient aussi bien souvent sur les errements de l’enquête de l’époque, tant du côté de la justice que des médias, longuement détaillés dans le documentaire de Netflix comme dans le livre de référence sur le sujet de la journaliste Laurence Lacour, Le Bûcher des innocents. C’est aussi dans la somme des erreurs et malveillances commises à l’époque par enquêteurs et journalistes que se forge la conviction de plus d’un enquêteur amateur en ligne, convaincu de ne pas pouvoir être plus mauvais que celles et ceux qui ont échoué à résoudre l’affaire Grégory ». Justice, médias, vous n’êtes pas crédibles, apostrophe ainsi la présentation d’un groupe accusant Christine Villemin. La vérité, n’importe qui est capable de la trouver devant son ordinateur sans [lever] son derrière du fauteuil avec Google Earth. » Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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